Biographie
Poète à tout faire, Jonathan Lamy a publié cinq recueils de poésie, dont La vie sauve (Éditions du Noroît, prix Émile-Nelligan 2016) ainsi que Tendresse tactique (Bouc Productions, 2019). Chez Mémoire d’encrier, il a codirigé Nous sommes des histoires : Réflexions sur la littérature autochtone (2018) et traduit des livres de Tomson Highway, Rachel McCrum et Thomas King. Sa pratique convoque également la poésie sonore, la vidéopoésie et l’intervention dans l’espace public. Il a mis sur pied La poésie partout, un organisme de diffusion et de dissémination de la poésie, qui organise notamment la Journée du poème à porter.
Entrevue
J'ai commencé à lire de la poésie au secondaire et je n'ai jamais cessé depuis. Plusieurs poètes m'ont marqué : de Denis Vanier à Denise Desautels, en passant par Paul Chamberland et Hélène Monette.
J'ai commencé à écrire vers 12-13 ans, et là aussi je n'ai jamais arrêté. J'ai d'abord composé des chansons, puis des poèmes. J'ai auto-édité mes premiers recueils quand j'étais au cégep avant de commencer à publier avec une maison d'édition.
La poésie, c'est l'expression de l'imaginaire. Elle dit ce qui nous fait rêver, ce qui nous fait mal et ce qui nous enrage. C'est une façon d'utiliser le langage pleine de libertés.
Cette suite de poèmes tente de dire que le corps ainsi que notre rapport à notre propre corps se construisent dans la relation à l'autre. Notre identité est un tissu de liens. Elle est habitée par ceux et celles que nous aimons.
J'aurais de la difficulté à en choisir seulement un. J'aime beaucoup ceux de Louise Dupré, Marie-Andrée Gill et Laurence Veilleux.